6 combustibles d’enfer pour votre barbecue
Publié par : Delphine Loez
Catégorie : Tous nos conseils
Vous avez investi dans un barbecue à charbon et souhaitez en tirer le meilleur ? Nous avons rencontré Louis, qui propose de varier les plaisirs en optant pour des combustibles différents.
Le classique : le charbon de bois
Il reste la base, dit Louis. S’il nécessite entre 30 et 45 minutes pour que être opérationnel, j’adore le charbon de bois pour le goût qu’il donne aux aliments., pour moi, il incarne l’été. Il faut choisir la qualité « restaurant », le préférer 100% naturel et surtout purifié, pour des questions de santé. Faites attention aux conditions de stockage. Trop humide, il brûle vraiment mal.
Le luxueux : le charbon compressé
Ces briquettes ou galets sont formées de poussière de charbon de bois agglomérée avec de l’amidon (attention il faut absolument vérifier qu’il s’agit d’un liant naturel) dans des moules puis compressé. Louis précise : « Moi, je suis super attentif à la qualité, car certaines briquettes s’effritent. Il faut une trentaine de minutes pour qu’elles soient prêtes à être utilisées. Elles montent moins fort en température mais chauffent plus longtemps, je m’en sers surtout pour les volailles et les saucisses ! »
Le simple : le petit bois
C’est le plus économique, s’exclame Louis mais, le barbecue au petit bois prend un peu de temps à mettre en place. Comptez au moins trois quart d’heure pour qu’il n’y ait plus de flammes mais des braises. »
Si ce combustible est moins facile à utiliser, il permet de développer des saveurs intéressantes.
L’exotique : la noix de coco
« Je viens de découvrir ce combustible, je n’aurais jamais imaginé faire un barbecue à la noix de coco, s’amuse Louis ! » Les noix de cocos broyées sont agglomérées en briquettes complètement naturelles. Elles s’enflamment facilement et dégagent en un gros quart d’heure une chaleur intense et continue. Il nuance : « En revanche, elles coûtent cher et leur empreinte carbone est élevée. »
L’inattendue : la rafle de mais
La rafle est l’autre nom du cœur de l’épi de mais, la partie qui ne se mange pas. Louis précise : « Je m’en sers à l’allumage et elles ont aussi l’avantage de bien absorber les graisses, ce qui évite les flammes. En revanche, elles ne durent pas très longtemps. Je les garde pour les cuissons courtes, plutôt viande rouge que brochettes de volaille.
L’écologique : le charbon d’olive
« Des barbecues aux noyaux d’olive c’est incroyable, s’enthousiasme Louis. Normalement, cela partait à la poubelle. Et en plus cela évite de couper des arbres ! » Ce combustible très récent est en effet obtenu à partir de noyaux d’olive, souvent liés avec de la farine. Il produit une chaleur haute et constante, peu de flammes, pas d’étincelles.